La légende de Ng Mui
Au XVIIe siècle, Ng Mui, la seule femme dans la légende des "cinq maîtres du Shaolin du Fujian", a survécue à la destruction de ce temple par le gouvernement Mandchou de la dynastie Qing. Après s'être battue farouchement, puis avoir fuit pour échapper aux persécutions des Mandchous, elle serait allée se réfugier dans le temple de la grue blanche, sur le mont Tai Leung. Là elle put de nouveau se consacrer à la pratique du bouddhisme Chan et au développement de son nouvel art, le Wing Chun. Elle réfléchit longuement sur une forme d'art martial accessible aux plus faibles physiquement et qui leur permettrait de battre des experts d'arts martiaux externes, mais surtout elle voulait construire un art accessible et rapide dans l'apprentissage pour combattre l'envahisseur Mandchou. Elle fut finalement inspirée par le combat entre une grue et un serpent. Par ses observations, elle créa un nouveau système de combat : l'objectif de Ng Mui était de vaincre l'ennemi non par la force mais par la méthode. Dans cette optique, elle retira du style les mouvements de grande amplitude et les mouvements artistiques.
Yim Wing Chun, l'héritière de la nonne Ng Mui
Poursuivie par les Mandchous, Yim Wing Chun se réfugia avec son père sur le mont Tai Leung où elle fit la connaissance de Ng Mui. Ng Mui , prise de sympathie pour le père et sa fille, enseigna les concepts de son nouveau style à Yim Wing Chun. On ne sait pas combien de temps les deux femmes passèrent à parfaire leur art, mais Yim Wing Chun quitta le temple à la mort de son maître.
Elle épousa Leung Bok Chau à qui elle enseigna le système de combat que lui avait transmis Ng Mui. En hommage pour sa femme, il transmis le système sous le nom de wing chun...